Depuis plusieurs années, on relate que les employeurs du Québec éprouvent de la difficulté à recruter des travailleurs qualifiés. La main-d’œuvre spécialisée se fait rare et la compétition à l’embauche est très féroce, notamment car les entreprises utilisent toutes les stratégies nécessaires pour attirer les travailleurs expérimentés dans leur entreprise.
En raison du vieillissement de la population et des départs à la retraite des baby-boomers grandissants, le nombre de travailleurs diminuera rapidement et le remplacement de cette main-d’œuvre sera critique.
Pour vous donner une idée des statistiques d’emplois reliés au génie, l’âge moyen des ingénieurs du Québec est de 43 ans. Le taux de chômage des ingénieurs, pour les dix dernières années était d’environ 8% et, Ingénieurs Canada annonce que le taux diminuera autour de 6% entre 2020 et 2025. De plus, Ingénieurs Canada souligne qu’il y aura plus d’emplois que d’ingénieurs dans le secteur du génie aérospatial pour les années à venir.
Dans une parution du journal Le Soleil, dans un article rédigé par Jean-Michel Poirier, on cite : « Les besoins en main-d’œuvre spécialisée sont en pleine croissance, mais les inscriptions dans les centres de formation professionnelle et dans les cégeps ne suivent pas ». Alors, la relève n’est pas présente et nous pouvons conclure que dans les temps futurs, il sera davantage difficile de répondre à la demande des postes qui seront disponibles sur le marché du travail.
Dans ce même texte, on retrouve cet énoncé : « Selon Emploi-Québec, plus de 450 000 postes seront à pourvoir dans le secteur technique – qui demande une formation collégiale technique ou une formation professionnelle au secondaire - d’ici 2022 ». Dans un autre par Madame Letarte, on indique qu’en génie mécanique, il y aura en moyenne 337 possibilités d’emploi chaque année d’ici 2019. Donc, on constate que les besoins des entreprises sont alarmants, et que bientôt, le recrutement des ressources techniques qualifiées sera encore plus ardu.
Dans un article du rédacteur M. Gilbert Leduc, on affirme : « Pour certains métiers et professions, le défi sera de taille, car déjà la pénurie est grave. C'est particulièrement le cas pour les machinistes, les technologues en génie industriel, les programmeurs et techniciens de réseau, les technologues en génie électronique et électrique, les technologues en génie mécanique, les mécaniciens industriels et les spécialistes de la géomatique ».
L’inquiétude est présente chez les entrepreneurs québécois, cependant c’est une situation qui s’avère positive pour les jeunes finissants. Selon Jobboom, les formations que vous retrouverez ici-bas se classent parmi les formations offrant les meilleures perspectives d’emploi cette année (taux de 80% des diplômés en emploi, taux de moins de 10% de chômage, ainsi que quelques autres critères).
Les formations universitaires :
- BAC Administration des affaires;
- BAC Génie civil et Génie de la construction;
- BAC Génie industriel;
- BAC Génie mécanique;
- BAC Génie informatique;
- BAC Génie électrique, électronique et des communications;
- BAC Sciences et technologie des aliments;
- Maîtrise Architecture.
Les formations collégiales :
- Technologie de maintenance d’aéronefs;
- Technologie de l’électronique industrielle;
- Technologie de la mécanique du bâtiment;
- Technologie de maintenance industrielle;
- Technologie du génie civil;
- Techniques de génie mécanique;
- Techniques de l’informatique (informatique de gestion).
Les formations professionnelles :
- DEP Dessin industriel;
- DEP Électricité;
- DEP Mécanique de machines fixes;
- DEP Mécanique industrielle de construction et d’entretien;
- DEP Techniques d’usinage.
Pour consulter les listes complètes, consultez les liens en bas de l’article.
Au final, les entreprises doivent impérativement retenir leurs employés avec de bonnes conditions de travail puisque les ressources spécialisées se feront de plus en plus précieuses. N’oubliez pas que les employés ont un impact majeur sur la rentabilité et le bon fonctionnement d’une entreprise.
Sources :
Rapport d’Ingénieurs Canada (Le Marché du travail en génie au Canada) – Publié le 23 juin 2015 : lien
Article de Martine Letarte (Emploi en génie : le temps des départs à la retraite) – Publié le 21 septembre 2015 : lien
Article de Jean-Michel Poirier (Cri du cœur pour la formation professionnelle) – Publié de 8 octobre 2015 : lien
Article de M. Gilbert Leduc (Salon Carrière et formation : la rareté de la main-d’œuvre fait rager) - Publié le 23 octobre 2014 : lien
Critères utilisés pour la sélection des formations gagnantes de 2015 : lien
Les formations gagnantes en 2015 – Jobboom – Publié le 8 janvier 2015 : Professionnelles : lien, Collégiales : lien, Universitaires : lien
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