Depuis les derniers mois, le milieu de l’emploi a été grandement affecté par le ralentissement de l’économie dû à la Covid-19.
Nous avons pu observer un bond aussi inédit que spectaculaire du taux de chômage pendant la crise, mais il ne faut pas croire que la pénurie de main-d’œuvre est maintenant chose du passé.
En effet, malgré l’important ralentissement économique et cette hausse du chômage, plusieurs entreprises (secteur manufacturier, génie civil et construction, immobilier, sciences, environnement, technologies de l’information et des télécommunications, etc.) ont toujours du mal à recruter de la main-d’œuvre, spécialement pour ce qui est des emplois spécialisés.
Les données de l’EPA (Enquête sur la population active) confirment que cette crise sanitaire touche chaque secteur de façon fort différente. Mais nous avons le même souci de pénurie de main-d’œuvre qu’il y avait avant la pandémie et il y a encore des milliers d’emplois à pourvoir au Québec et au Canada pour plusieurs secteurs d’activités économiques.
Il y a définitivement un défi dans cette strate d’emploi. Nous avions besoin de cerveau et de bras avant la pandémie et on en a encore autant besoin aujourd’hui. Rien n’a changé, même si à première vue cela peut avoir l’air vraiment étonnant. Le bassin de travailleurs pour ces types d’emploi n’est tout simplement pas suffisant au Québec.
Nous constatons également que l’un des problèmes les plus urgents auxquels plusieurs secteur sont confrontés tient du vieillissement de la main-d’œuvre. À l’heure actuelle, environ 40 % des Canadiens de 60 à 69 ans sont sur le marché du travail, contre 34 % au Québec. (Source) Au fur et à mesure que la génération des baby-boomers se dirige vers la retraite, la pénurie de compétences se poursuivra, du fait qu’il n’y aura pas suffisamment de nouveaux diplômés en génie au Canada pour les remplacer (Source) ».
De plus, Il est à noter qu’au Canada, le secteur manufacturier fournit des emplois à plus de 1,7 million de personnes (9 % de la main-d'œuvre canadienne). Il représente plus de 10% du PIB du Canada et 68% de toutes les exportations de marchandises du pays et peut faire une réelle différence pour le retour à la croissance de l'économie québéquoise.
Alors dans un tel contexte, nous incitons les jeunes à poursuivre leurs études en génie et dans d’autres secteurs en forte demande afin de suivre le rythme de la croissance des secteurs et ainsi combler ce manque de main d’œuvre.
Si vous êtes déjà un jeune diplômé, vous aurez le choix entre plusieurs possibilités d’emploi et vous n’aurez aucune difficulté à vous bâtir une longue et fructueuse carrière dans ces secteurs en pleine effervescence. Les processus reliés au recrutement continuent et les entreprises sont toujours en recherche active de nouveaux talents.
Si vous êtes un employeur et avez des postes à combler qui vous cause des dificultés, n'hésitez pas à communiquer avec nous afin de voir comment nous pouvons vous venir en aide.