À la lecture de ces lignes, si vous êtes un employeur, vous avez peut-être affaire à une situation similaire. Voici le résumé d’un article intéressant, publié par Financial Post et rédigé par Howard Levitt, qui rapporte des cas réels de candidats ayant menti pour obtenir un emploi.
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Avez-vous déjà songé à embellir le contenu de votre CV en inscrivant des certificats ou des qualifications que vous n’avez pas réellement? La réalité est qu’il y a de nombreux candidats qui, sciemment, mentent, inventent et ajoutent des éléments dans leur CV afin de pouvoir décrocher un emploi.
Un employeur qui faille à bien vérifier le contenu et l’authenticité du CV de son potentiel candidat, prêt à être engagé, pourrait se faire berner par celui-ci. En plus d’embaucher un individu déloyal, l’employeur risque fort bien de se retrouver avec un employé qui manquera de compétences et qui ne saura être à la hauteur des responsabilités du poste.
Lorsque l’entreprise réalisera que le CV a été intentionnellement bien garni, sans aucun doute, celle-ci voudra congédier l’employé. Pour les entreprises trompées par ce stratagème, congédier l’employé est-ce la bonne chose à faire?
Oui, un candidat embauché sur de fausses références peut être congédié pour une juste cause comme le démontre une affaire de la plus haute cour de l’Ontario. Un homme qui avait volontairement falsifié ses qualifications académiques, il avait inventé qu’il détenait un doctorat afin d’obtenir l’emploi. Comme l’entreprise l’avait engagé en raison de son doctorat, la cour a pris le parti de l’entreprise.
Cependant, dans une autre cause, le cas d’un homme de la Colombie-Britannique, celui-ci avait menti sur son parcours professionnel afin d’obtenir un emploi de représentant des ventes. Au lieu de mentionner que son entreprise a été liquidée, quelques années auparavant, il a mentionné à l’employeur que son entreprise était en train de couler. Il a délibérément menti sur le fait que depuis la fermeture de son entreprise, il avait plutôt travaillé en tant que camionneur et gardien de sécurité. Une fois en poste, il n’a pas été en mesure de conclure une seule vente.
Bref, une fois devant les tribunaux, la cour a été en faveur de cet homme en raison que l’entreprise l’a engagé en raison de ses compétences, le mettre à pied pour avoir menti sur son expérience n’était pas suffisant.
Il faut savoir qu’un employé, ayant été embauché sur de fausses déclarations, peut poursuivre une entreprise en raison de congédiement injustifié. Par conséquent, en tant qu’employeur, il est préférable de vérifier minutieusement la véracité des compétences et diplômes de vos futures recrues afin d’éviter ces situations.
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