Voici une situation qui devrait inquiéter plusieurs employeurs.
Les résultats d’un sondage réalisé en ligne, en août dernier et auprès d’environ 1500 travailleurs canadiens, révèlent que 2 travailleurs sur 3 seraient prêts à quitter leur emploi actuel.
Selon ADP Canada, les employeurs devraient faire davantage attention et rester à l’affût que plusieurs de leurs talents pourraient décider de claquer la porte afin de quitter pour un nouveau boulot.
Les trois types d’employés qui risquent de quitter leur emploi :
Les non-inspirés : Représentés par 33% de la main-d’œuvre, ces employés ne sont pas fidèles à leur employeur. Qu’ils soient des employés ennuyés ou démotivés, ceux-ci seraient prêts à changer pour une offre plus intéressante.
Les fréquentations temporaires : Représentés par 16% de la main-d’œuvre, même s’ils ne sont pas en recherche d’emploi, ils sont constamment ouverts à de meilleures opportunités. Souvent, ils consultent les sites d’affichage d’emploi et sont présents sur les sites de réseautage, tel que LinkedIn.
Les déconnectés : Représentés par 16% de la main-d’œuvre, ces travailleurs sont insatisfaits et désengagés. Ils sont en recherche d’emploi active et n’hésiteraient pas à quitter pour un nouveau poste.
Les motivations qui poussent les travailleurs à envisager un changement d’emploi :
66% : Avoir une meilleure rémunération salariale et bénéficier d’améliorations non monétaires
56 % : Meilleure conciliation travail et vie personnelle, moins d’heures de travail, moins de stress, meilleur emplacement géographique ou moins de temps de déplacement entre la maison et le travail
30% : Volonté de changer pour avoir un meilleur poste
En résumé, la motivation première qui amène à considérer un changement d’emploi est d’avoir une meilleure rémunération, cependant, pouvoir bénéficier d’améliorations non monétaires suit de très près.
Les maintes raisons reliées directement à la qualité de vie motivent plus de la moitié des travailleurs à rester ouvert à de nouvelles opportunités.
Les milléniaux sont réputés pour leur désir de toujours obtenir un meilleur emploi, mais saviez-vous que les travailleurs en milieu de carrière aussi? Avec 39%, les 18 à 34 ans sont désireux d’avoir un meilleur poste versus 32% pour les 35 à 44 ans.
Pour un employeur, il va sans dire que remplacer un travailleur sénior est plus coûteux et difficile qu’un profil avec moins d’expérience. Faut-il être surpris des résultats de cette enquête et faites-vous partie d’un de ces types d’employés qui serait enclin à changer d’emploi pour l’une de ces raisons?
Pour lire le texte du communiqué d’ADP Canada dans son intégralité, cliquez ici
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